Héros, fracas : une nouvelle proposition de Monuments en mouvement

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Heros, fra­cas © Romain Eti­en­neI

Le fes­ti­val Mon­u­ments en mou­ve­ment pour­suit son explo­ration cor­porelle des mon­u­ments français en s’ar­rê­tant une nou­velle fois à Paris dans la cour de l’hô­tel de Sul­ly. Il fut présen­té Héros, fra­cas : un duo mas­culin com­posé de Nathan Israël et Tom Neal, où il est ques­tion de héros (qu’il soit super ou non), de trou­ver sa place, d’in­di­vid­u­al­ité, d’en­traide… Le tout saupoudré d’un humour qui per­met de faire pass­er les mes­sage avec bien plus de force que s’ils étaient assénés de manière péremp­toire. Ain­si Won­der woman est-elle con­vo­quée, au même titre que des inter­ven­tions enfan­tines sur la déf­i­ni­tion du super héros… Entre la danse, le cirque, le théâtre (ce qui devient de plus en plus courant et nous n’al­lons pas nous en plain­dre), l’équili­bre est par­faite­ment bien tenu durant une heure. Le pub­lic atten­tif, récep­tif aura l’oc­ca­sion de se faire sa pro­pre idée sur la déf­i­ni­tion du héros. Revê­tu d’une panoplie ou en slip, mon­trant les mus­cles ou en agis­sant de manière moins démon­stra­tive… Tout un éven­tail. Encore un fort bon spec­ta­cle de cette pro­gram­ma­tion éclec­tique (et qui n’est pas que parisi­enne). La troisième édi­tion se pour­suit dans les jardins du Palais Roy­al avec La fig­ure du bais­er, choré­gra­phie forte­ment influ­encée par la sculp­ture éro­tique pro­posée par la Cie Per­nette. Une danse où le spec­ta­teur est appelé à ne pas rester assis… A décou­vrir les 12, 13, 14 mai à 19h. Les représen­ta­tions sont gra­tu­ites, mais unique­ment sur inscrip­tion via ce lien.

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